Le triangle de Karpman ou triangle dramatique est un schéma qui permet de mettre en lumière la manière dont chacun se positionne en fonction de son environnement, des propositions qui lui parviennent… C’est un outil de communication et d’analyse transactionnelle.
Notre manière d’interagir avec l’autre nous pousse parfois, souvent, tout l temps à nous retrouver dans le triangle de Karpman. C’est souvent de manière inconsciente quelque soit le rôle que l’on endosse. Et cette manière de réagir, nous vient de notre éducation, notre culture, notre manière d’appréhender les événements et notre caractère.
C’est quoi le triangle de Karpman
Définition de chaque rôle:
Le rôle de la Victime: c’est une personne qui subit, se plaint, se compare, vit de l’injustice, se dévalorise, se sent pas capable, a un côté Calimero , donne du pouvoir aux autres.
Le rôle du Sauveur: anticipe les besoins de l’autres, se concentre sur les autres, sauve l’autre au détriment de lui-même, ce qui lui permet de mettre en sourdine son anxiété, ses angoisses. Le rôle du sauveur est gratifiant et vient nourrir l’égo. Par contre il maintient la victime dans un état de dépendance et d’incapacité.
Le rôle du Persécuteur: impose son fonctionnement, s’impatiente, veut tout tout de suite, exige, dévalorise, prend le pouvoir sur la situation.
Sortir du schéma
La première démarche consiste à s’en rendre compte, et d’observer ce que l’on peut changer en modifiant le prisme par lequel on observe une situation, changer notre attitude.
Si chaque rôle est remplacé par un autre plus ouvert, moins clivant. La victime, devient Créateur de ses choix et de la manière dont il pourvoit à ses besoins. Le Sauveur est invité à être un Coach. C’est celui qui pousse l’autre à s’interroger sur ses besoins, considéré l’autre comme étant capable de résoudre ses soucis. Le persécuteur devient un Challenger. C’est celui qui prend le lead, clarifie, définit des objectifs en respectant l’autre.
Une autre démarche, consiste à se remettre au centre de ses choix et des ses actions. Avant de répondre à une demande, sollicitation, on va prendre le temps de s’interroger sur notre ressenti et la manière avec laquelle on peut agir de manière juste pour soi et pour l’autre.
Si, au départ, cela peut sembler fastidieux une fois l’habitude mise en place la gymnastique devient naturelle et permet de gagner en liberté et en adaptabilité. C’est l’emploi des 4 Oser qui le permet. C’est un outil que je développe beaucoup en séance et que je vous présente ici la semaine prochaine.
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